Ils font le Neuhof

LES VEGEFANTS, L’INTÉGRALE

Le feuilleton des enfants de l’école REUSS arrive à sa fin…

Nous publions aujourd’hui l’intégralité de l’histoire des Végéfans, et adressons nos félicitations aux enfants et à leur institutrice, Madame Lemoine.

Fresque des végéfants Allée Reuss
    1. La classe grise et la bulle Il était une fois, en 2108, une classe d’élèves et leur maîtresse qui voulaient partir en « classe grise ». A cette époque on ne pouvait plus parler de classe verte car en 2108, le vert n’existait plus sur la terre. Les arbres et les plantes avaient presque entièrement disparu de la surface de la planète. Les hommes avaient tant usé leur terre, à force de polluer et de détruire, que la forêt et ses habitants les animaux, n’étaient plus qu’un lointain souvenir pour les anciens. En 2108, l’eau se faisait rare à cause de la pollution et du réchauffement climatique. Les lacs, les rivières et les fleuves étaient presque à sec. Ainsi, le bleu de la « planète bleue » n’existait presque plus sur la terre. Bien sûr, dans ce monde, les élèves rêvaient de nager dans une piscine comme le faisaient encore leurs parents. Mais en 2108, cela n’était plus possible. En 2108, l’air se faisait rare tant il était pollué et les élèves de la classe comme tous les habitants de la terre devaient porter des masques à oxygène pour sortir. Dans les habitations ou à l’école, de l’oxygène diffusé en continue permettait de respirer presque normalement, sans masque. Malheureusement, les élèves ne pouvaient plus faire de sport car ils risquaient de faire des malaises par manque d’air. La maîtresse et ses élèves auraient aimé chanter et danser, comme le faisaient les anciens à l’école, mais ils ne le pouvaient plus. Heureusement, les enfants pouvaient encore aller en récréation dans la cour sous la « grande bulle » de verre, où l’on pouvait respirer, mais y courir était interdit. En fait, le monde en 2108 était gris et brun. Les enfants avaient encore vu les fleurs de mille couleurs du printemps ou les feuilles colorées de l’automne, mais uniquement sur les photos de leurs grands-parents. Eux ne connaissaient que le gris et le brun. D’ailleurs, les quatre saisons du temps passé avaient disparus et le jaune de la lumière du soleil se faisait de plus en plus rare aussi. Dans le cœur des élèves de la classe, la tristesse régnait mais l’orage grondait aussi de plus en plus souvent. Un vent de rébellion soufflait de plus en plus dans les petites têtes de certains enfants. Pourquoi faire une « classe grise » ? Pour voir encore et toujours du gris et du marron ? Les enfants savaient par leurs grands parents ce qu’étaient les classes vertes dans les temps où la planète était encore verte, bleue et lumineuse : en classe verte, les élèves se promenaient sans masque dans ce qu’on appelait des « forêts » pour y découvrir tous les différents arbres et tous les différents végétaux, des plantes et des fleurs aux multiples couleurs. Ils pouvaient observer des nombreux insectes, des oiseaux aux chants joyeux mais aussi des animaux qui vivaient dans les forêts comme les chevreuils, les lièvres, les sangliers ou les hérissons. Cela semblait merveilleux, presque féerique ! C’est cela que les élèves voulaient découvrir : la forêt, les insectes, les animaux, se baigner dans un lac, courir après un ballon dans une prairie et puis se rouler dans l’herbe parce que c’est rigolo et que ça fait du bien …. Le premier élève qui se rebella, fut Jimra : comme les autres garçons de sa classe, il rêvait de jouer à ce jeu de balle que les anciens appelaient le foot. Chrislan, passionné par ce sport que son père lui racontait, avait ramené des films et des images de l’ancien temps où les enfants pouvaient encore courir après cette balle pour marquer des buts, c’était trop bien ! C’est cela qu’ils voulaient, jouer au foot, mais pour cela, il leur fallait de 1’espace et de 1’air, il n’avait ni l’un ni 1’autre… Tant pis, Jimra prit une balle pour essayer de jouer mais les balles étaient en plomb, trop lourdes pour aller vite ou pour shooter dedans. Alors de colère, il la lança sur les vitres de la bulle de verre, qui se brisa. La maîtresse et les autres élèves furent choqués par ce geste, même si quelque part, il le comprenait, car eux aussi avaient envie de courir, de crier, de jouer
     2. La sorcière Merlia Puis ce fut au tour des filles de se rebeller : Anista rêvait de danser et de chanter. Elle décida de chanter et de danser avec ses camarades pour préparer le spectacle de fin d’année, même si elle savait que cela était interdit et risquait d’être dangereux, à cause du manque d’air. Quelques filles comme Usslia, Lys, Mounji, Taï, Sily, Wahim, Sarla et Lalisse mais aussi quelques garçons comme Safian, Lénos ou Simit décidèrent de l’accompagner pour enfin chanter et danser. Ils se réunirent en salle polyvalente, mirent de la musique qu’ils adoraient tous, et se mirent à chanter et à danser de toutes leurs forces. Depuis le temps qu’ils en rêvaient! Leur joie et leur bonheur furent immenses ! Mais ce furent d’abord Lalisse et Usslia qui s’évanouirent puis peu à peu presque tous les chanteurs et danseurs s’écroulèrent par terre, inanimés. Il restait encore un peu de force et d’air à Anista pour parvenir à chercher du secours auprès de la maîtresse. Quand elles retournèrent en salle polyvalente, le spectacle de tous les corps des élèves inanimés par terre, mit la maîtresse dans un état de panique terrible : pour les sauver, elle devait montrer son vrai visage. Elle ouvrit largement les bras en murmurant des sons étranges et une lumière intense sortit de son corps pour venir toucher le corps de chaque enfant évanoui. L’un après l’autre, chacun d’entre eux ouvrit les yeux puis se leva, pour découvrir leur maîtresse telle qu’ils ne l’avaient jamais vu. – « Je suis toujours votre maîtresse mais sachez que j’ai compris votre souffrance ces derniers jours, et que je veux vous aider à retrouver notre planète bleue et verte, pour cela je suis obligée de vous avouer que mon vrai nom est Merlia, que je suis une sorcière et que mes pouvoirs magiques sont puissants. Si vous le voulez vraiment, je peux vous emmener dans un lieu où on pourra peut être nous aider, mais pour cela, vous allez devoir être forts et courageux !» Les élèves étaient stupéfaits de voir leur maîtresse ainsi, mais ils lui répondirent d’une seule voix : – « Oui, nous serons forts et courageux, car nous voulons trouver une solution pour notre vie et notre monde !»

     3. L’arbre-mère et Louvia Les élèves mirent leur masque à oxygène et suivirent la sorcière Merlia jusqu’à l’ancien stade où se trouvait un des derniers arbres des environs, il était d’ailleurs en train de perdre ses dernières feuilles avant de mourir comme les autres arbres. Mais il était encore très grand, fier et majestueux, et ses branches étaient encore puissantes et formaient de magnifiques spirales. De voir cet arbre si grand, encore si beau, un des derniers, les élèves sentirent l’émotion les gagner et les larmes montèrent dans leurs yeux, avant de couler sur leurs joues, puis de mouiller la terre autour d’eux. Ses larmes formèrent un petit ruisseau qui se dirigea vers l’arbre. Cette eau si rare et si précieuse alla abreuver les racines de l’arbre qui se mit à verdir doucement tandis que le vent se levait. C’est alors que le vent devint de plus en plus fort et fit danser les feuilles et chanter les branches. Les enfants émerveillés, arrêtèrent de pleurer. Tout à coup, l’écorce du tronc de l’arbre se mit à trembler, puis à se fissurer, pour finalement se fendre de haut en bas pour laisser s’ouvrir une large porte dans le tronc. A l’intérieur de l’arbre, un monde sublime de toutes les couleurs apparut. Les élèves pouvaient y voir d’immenses et magnifiques arbres formant une forêt, des fleurs par milliers coloraient une prairie, des papillons et des oiseaux volaient dans le ciel. Puis, ils virent arriver au loin, un groupe d’animaux qui n’existaient plus sur la terre mais qu’ils avaient pu voir en photo grâce aux anciens: un renard, un ours, un taureau, un cerf, un sanglier, en tout, des dizaines d’animaux tous différents devant lesquels marchait fièrement un loup. Ce loup qui était en fait une louve se mit alors à leur parler : « Bonjour sorcière Merlia, bonjour les enfants ! Je suis Louvia, la protectrice de notre monde caché dans cet Arbre-mère. Merci d’avoir abreuvé les racines de notre arbre avec vos larmes, il en avait besoin pour s’ouvrir à vous. Je crois que nous pourrions vous aider si vous en avez besoin, quelle est votre demande? » « Notre planète se meurt, nous n’avons presque plus d’eau, d’air ou d’arbres à force de ne pas avoir protégé la nature sur notre planète bleue. Nous ne voulons plus vivre dans ce monde gris si triste. Pouvez vous nous aider à retrouver des plantes et des arbres pour qu’il y ait à nouveau de l’air sur notre planète? » « Oui, nous pouvons essayer de vous aider à retrouver des graines de vie mais pour cela il faudrait que le comportement des hommes change vraiment sur la terre, il faudra leur dire de protéger ce qui est précieux et de ne plus détruire comme ils l’ont fait. Et puis, vous allez tous devoir être très courageux et forts pour réussir votre quête, vous en sentez-vous capable? » Les enfants se regardèrent tous convaincus de leur envie d’aller jusqu’au bout de leur aventure même si cela devait être difficile et dangereux, car ils ne voulaient plus vivre dans ce monde gris. Alors les délégués de la classe réussissaient leur mission et surtout ils promirent d’être tous courageux. A ce moment, Louvia poussa un profond hurlement comme pour appeler d’autres loups. Mais ce furent des créatures bien étranges qui répondirent à son appel en arrivant fièrement et lentement à ses cotés. Les enfants les reconnurent car leur maîtresse leur en parlait souvent et ils les avaient découverts dans de multiples contes et mythes anciens. Ils reconnurent une majestueuse licorne blanche, un puissant cheval blanc ailé qu’on appelait Pégase, d’autres créatures encore mi­ chevaux mi-hommes qu’on appelait centaures, d’autres mi-hommes mi-boucs appelé faunes, d’autres encore mi-taureaux mi-hommes appelés minotaures, et des dernières créatures mi-aigle mi-lion appelés griffons. Il y avait aussi un oiseau magique aux couleurs changeantes et fabuleuses nommé Phénix, des humains aux immenses ailes lumineuses et aux oreilles pointues ressemblant à des elfes, des puissants dragons aux écailles bleues et vertes scintillantes. Toutes ces créatures étaient accompagnées par des animaux des temps anciens qui avaient disparus sur notre terre : des cerfs, des lions, des léopards, des ours, des gazelles, tous plus majestueux les uns que les autres. Louvia remercia les créatures et les animaux d’être venus si vite puis elle s’adressa alors aux enfants : – « Les forces de l’Arbre-mère, les créatures, les animaux, la sorcière Merlia et moi-même, Louvia, allons vous accompagner et vous aider dans votre quête pour redonner vie à votre monde en permettant aux arbres de repousser sur la terre. Pour cela, vous allez devoir chercher et trouver les graines de vie qui se trouvent sur le nuage de Xanaca à la frontière du monde terrestre et céleste. Mais attention, des forces et des êtres maléfiques venus du monde des ténèbres vont essayer de vous empêcher à tous prix d’y parvenir. Il faudra donc être très vigilants et attentifs à tout instant pour être prêts à les combattre. Vos vies risquent d’être mise en danger, êtes vous prêts à prendre ce risque ? » – « Nous ne voulons plus vivre dans notre monde gris sans vie, nous ferons tout pour retrouver le monde ancien où la nature et les animaux étaient présents, même si cela est dangereux… » Les créatures et les animaux qui pouvaient tous parler, invitèrent les enfants à monter sur leurs dos pour partir à la recherche des graines de vie. Chaque enfant rejoignit ainsi la créature ou l’animal avec lequel il se sentait le mieux : Safian et Lade montèrent sur le dos des dragons, Anista et Mounji se rapprochèrent des elfes, Ibra, Néïmi, Mohi et Jimra chevauchèrent les puissants centaures, Lalisse et Taï se rapprochèrent des griffons ailés, Daï, Harta et Lénos allèrent vers les faunes espiègles, Sili, Wahim et Sarla se dirigèrent vers les agiles gazelles, Zéno, Ayen et Simit chevauchèrent les lions impressionnants, Chrisllan chevaucha un minotaure et Ouane un léopard, tandis que Usslia monta entre les ailes du Pégase et Lys sur la majestueuse Licorne. La sorcière Media s’envola sur son balai avec les créatures allées tan ciis mie T ,rn1via cievanca les anima11x et les créatures terrestres.

      4. La bataille : Les dragons, elfes, griffons, Pégase et la sorcière Merlia volaient majestueusement dans le ciel et les enfants qui étaient sur leurs dos se cramponnaient, croyant rêver de pouvoir ainsi voler. Les centaures, faunes, licorne, gazelles, lions, ours et léopards galopaient avec Louvia aussi vite que le vent. Les enfants qui les chevauchaient, riaient de bonheur. Ils volèrent et galopèrent ainsi pendant plusieurs heures. Enfin, ils ralentirent en voyant au loin un immense et magnifique palais blanc de glace. Louvia et la sorcière Media expliquèrent qu’il s’agissait du palais de la cruelle Reine Blanche, qui avait le pouvoir de transformer en glace n’importe quelle créature ou humain. Les enfants purent constater que tout, autour du palais, semblait mort et figé, car la Reine avait glacé tout ce qui l’entourait. Toutes les créatures se posèrent, et se réunirent pour écouter Louvia : -« Nous arrivons maintenant dans une zone dangereuse pour nous tous, car nous nous approchons du nuage de Xanaca. Nous allons devoir survoler le palais de la Reine Blanche et nous préparer à son éventuelle attaque car elle voudra probablement nous empêcher de l’atteindre. Pour vous défendre, vous pouvez compter sur les pouvoirs et la force des créatures et animaux, mais je peux également vous permettre d’avoir chacun un pouvoir. Pour cela, il suffit que vous pensiez au pouvoir que vous aimeriez avoir pour vous défendre. La sorcière Merlia et moi, allons unir nos forces pour vous le donner. Quel pouvoir rêveriez-vous d’avoir ? » Chaque enfant pensa très fort au pouvoir qui lui permettrait de se défendre, puis la louve et la sorcière unirent leurs pouvoirs pour répondre à leurs souhaits : Zéno eut ainsi le pouvoir de la foudre, Lys le pouvoir de contrôle, Simit le pouvoir de l’hypnose, Sily le pouvoir flash, Lénos le pouvoir du feu, Sada le pouvoir liane, Harta le pouvoir d’invisibilité, Jimra le pouvoir du verglas, Ayen le pouvoir de la toile, Daï le pouvoir chewing-gum, Chrislan le pouvoir du sable,’ et Monji le pouvoir des pièges. Louvia expliqua aux enfants qu’elle possédait le pouvoir du souffle de vie et la sorcière Merlia raconta son pouvoir de la balayette ce qui fit beaucoup rire les enfants. Après s’être redonnés du courage grâce à leurs nouveaux pouvoirs, les aventuriers reprirent leurs vols et leurs courses pour parvenir jusqu’au nuage de Xanaca. Ils s’approchaient du palais de la Reine quand ils aperçurent de terribles créatures maléfiques, immobiles tout autour du palais, comme paralysées. Ils reconnurent grâce à leurs trois têtes de chiens, les cerbères, des méduses avec leurs multiples serpents figés sur leurs têtes, des immenses cyclopes avec leur œil unique, un immense et puissant sphinx, et des abominables trolls répugnants. Comme les créatures maléfiques semblaient paralysées, ils poursuivirent prudemment leur chemin. Mais soudain, ils entendirent un chant doux, qui devint vite de plus en plus fort pour devenir diabolique. En même temps, un vent chaud se leva. Ils comprirent vite qu’il s’agissait de la voix et du souffle chaud de la Reine Blanche. Ce souffle chaud se dirigea rapidement vers les créatures maléfiques et fit fondre leurs prisons de glace pour les libérer un à un. Les enfants furent terrifiés quand ils entendirent la Reine Blanche crier de son balcon « A l’attaque !!! » Et quand ils virent les créatures courir vers eux. Louvia et Merlia se précipitèrent au combat , les enfants et leurs créatures n’hésitèrent pas à aller combattre. La Reine Blanche continuait son chant diabolique et plus ce chant devenait fort, plus les créatures maléfiques devenaient puissantes et violentes avec leurs yeux qui rougissaient de haine. Le combat était difficile contre ces créatures, mais grâce à leurs pouvoirs, les enfants aidés des dragons, licorne, pégase, minotaures, phénix, gri:ffons, faunes, lions, ours, léopards et de Louvia et Media, se battaient courageusement sur la terre comme dans le ciel. Pourtant il commençait à y avoir des victimes : Taï fut pétrifiée par la Méduse en voulant sauver son amie Lalisse, Ouane fut glacé et paralysé par le Reine Blanche car il ne parvint pas à répondre à l’énigme du sphinx, Simit tomba, empoisonné après une terrible morsure du Cerbère. Ces trois victimes ne découragèrent pas les combattants qui au contraire redoublèrent de force. Lys réussit à paralyser une méduse grâce à son pouvoir du contrôle, Lénos emprisonna des trolls dans des prisons de feu grâce à son pouvoir du feu, Ayen emprisonna un cyclope dans un cocon gigantesque grâce à son pouvoir de la toile, et Daï colla les ailes des sphinx par à son pouvoir chewing-gum. Grâce à leur force commune et à leurs pouvoirs, ils réussirent bientôt à vaincre toutes les créatures maléfiques tandis que Louvia et Merlia combattirent la Reine Blanche qui réussit malheureusement à s’échapper. Les enfants et les créatures étaient souvent blessés et épuisés mais ils pouvaient continuer leur aventure. Beaucoup d’entre eux pleurèrent en laissant derrière eux Simit, Taï et Ouane comme morts. Louvia les rassura en leur promettant qu’elle pourrait peut- être les sauver à leur retour. •
     5. Le nuage de Xanaca Ils volèrent et galopèrent longtemps avant de voir enfin au loin le nuage de Xanaca. Ils poussèrent tous un cri de joie et de victoire ! En se rapprochant du nuage, ils virent peu à peu apparaître le haricot magique qui permettait de grimper sur le nuage. Ils arrivèrent enfin au pied du haricot qu’ils commencèrent à gravir tandis que les créatures ailées s’envolaient très haut dans le ciel pour parvenir au nuage. Ils avaient presque atteint le nuage de Xanaca quand ils entendirent à nouveau le chant de la Reine Blanche et quand ils virent un immense cyclope arriver en courant, une hache géante à la main. Ils frissonnèrent de peur quand le cyclope commença à cogner à coup de hache contre le tronc du haricot pour le couper. Mais la sorcière Merlia et Sili réagirent de suite. Elles s’envolèrent sur le balai de la sorcière et après de multiples tentatives, Sili arriva enfin à flasher l’œil unique du cyclope. Qui, aveuglé, s’écroula accompagné d’un impressionnant tremblement de terre. Un nouveau cri de victoire retentit. Tous se hâtèrent d’atteindre le nuage le plus vite possible. Sur le nuage doux, bleuté et merveilleux, chaque enfant ravi put enfin ramasser une graine de vie. Ils redescendirent heureux du nuage de Xanaca puis reprirent leur route en sens inverse pour retourner au palais de la Reine Blanche car personne n’avait oublié Taï, Simit et Ouane. Arrivés au palais, l’abominable Reine surgit de nulle part et attaqua violemment et directement la sorcière Merlia. Après un féroce combat de pouvoir, la sorcière parvint à enfin utiliser son pouvoir de la balayette , grâce à sa fabuleuse baguette, elle réussit à réduire la Reine en poussière puis à la balayer d’un coup de sa puissante balayette ! Louvia put alors pousser son cri de louve avant de souffler son puissant souffle de vie en direction des trois enfants paralysés. Ce souffle doux et chaud les réchauffa, les ranima et ils purent à nouveau doucement bouger pour retrouver vie. Tous les enfants heureux serrèrent très fort dans leurs bras Taï, Ouane et Simit. Ils reprirent ensembles la route.
     6. Les végéfants Les enfants devaient encore terminer leur mission. Comme leur avait expliqué Louvia, chaque enfant partit seul avec sa graine de vie dans un pays de son choix sur la planète grise. Ayen partit au Maroc, Lade en Italie, Ibra en Turquie, Lalisse aux États-Unis, Néimi en Espagne, Jimra au Portugal, Mohi en Argentine, Daï en Tunisie, Harta en Tchétchénie, Wahim au Brésil, Sarla au Mexique, Zéno en France, Chrisllan à Hawaï, Usslia au Congo, Lys au Togo, Safian en Arabie Saoudite, Anista en Mauritanie, Mounji au Bengladesh, Ouane en Algérie, Taï en Angleterre, Glenn au Cameroun, Simit en Allemagne, Sili en Australie. Une fois arrivés dans le pays, les enfants attendirent la pluie que Louvia et Media réussirent à déclencher sur toute la terre grâce à un puissant orage.• Ils avalèrent alors leurs graines de vie. Grâce à cette graine et à la pluie, les enfants sentirent leur corps se transformer : d’abord leurs orteils se changèrent peu à peu en de petites racines qui s’enfoncèrent dans la terre pour devinrent longues et puissantes, leurs bras et leurs chevelures grandirent pour devenir des branches et tout leur corps se transforma en un solide tronc. Les enfants étaient maintenant des végéfants, mi­ enfant mi-végétal. Une fois que leur arbre fut grand et fort, le tronc de chaque arbre se fissura et laissa sortir les enfants. Chaque enfant avait permis à un arbre-mère de pousser. Dans les pays, ces arbres-mère, donnèrent naissance à des milliers, puis des millions d’autres arbres majestueux formant de magnifiques et grandes forêts. Les enfants et les créatures qui les avaient accompagnés ainsi que Louvia et Merlia étaient ravis d’avoir réussi leur belle mission en redonnant à toute la planète ses belles couleurs vertes et bleues. 7. La classe verte su r une planète verte Les enfants retournèrent sur le stade de leur école avec toutes les créatures, les animaux, Louvia et Merlia. Ils les remercièrent du fond du cœur avant de retourner dans leur monde merveilleux, dans l’arbre-mère qui se referma sur eux. Les élèves et leur maîtresse, qui rangea son balai bien à l’abri, reprirent le chemin de l’école et partirent quelques temps plus tard en classe verte dans une forêt magnifique. Ils pouvaient maintenant courir, chanter, danser, jouer au foot, aller à la piscine autant qu’ils le souhaitaient et la bulle de verre n’était plus qu’un lointain souvenir. Tous leurs rêves se réalisaient ! Les élèves quittèrent un jour l’école, le collège et le lycée, ils grandirent… Mais ils n’avaient pas oublié la promesse qu’ils avaient faite à Louvia bien des années auparavant .Chacun parcourent le monde pour rappeler aux humains qu’il fallait protéger leur belle planète pour qu’elle puisse rester verte et bleue, couverte de forêts et peuplée d’animaux divers. Les anciens végéfants étaient là et bien là, pour veiller sur leur si belle planète pour laquelle ils s’étaient battus.
      7. La classe verte sur une planète verte Les enfants retournèrent sur le stade de leur école avec toutes les créatures, les animaux, Louvia et Merlia. Ils les remercièrent du fond du cœur avant de retourner dans leur monde merveilleux dans l’arbre-mère qui se referma sur eux. Les élèves et leur maîtresse (qui rangea son balai bien à l’abri), reprirent le chemin de l’école et partirent quelques temps plus tard en classe verte dans une forêt magnifique. Ils pouvaient maintenant courir, chanter, danser, jouer au foot, aller à la piscine autant qu’ils le souhaitaient et la bulle de verre n’était plus qu’un lointain souvenir. Tous leurs rêves se réalisaient ! Puis les élèves quittèrent un jour l’école, puis le collège et le lycée, ils grandirent… Mais ils n’avaient pas oublié la promesse qu’ils avaient faite à Louvia bien des années auparavant : chacun partit parcourir le monde pour rappeler aux humains qu’il fallait protéger leur belle planète pour qu’elle puisse rester verte et bleu, couverte de forêts et peuplée d’animaux diverses. Les anciens végéfants étaient là et bien là, pour veiller sur leur si belle planète pour laquelle ils s’étaient battus.
 FIN

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