Comme promis, nous publions la suite de l’histoire de la « cité jardin » du Stockfeld. Avec une conclusion qui règle définitivement la question du rattachement du Stockfeld au quartier du Neuhof! A moins que…
…créatrice d’une identité spécifique.
Bien qu’intégré dans le paysage urbain de l’époque, cette cité-jardin du Stockfeld peut être décrite comme un petit village. Celle-ci s’organise autour de deux axes majeurs (rue de Breitlach et du Lichtenberg), a ses propres commerces (Construction dès le départ du restaurant Au coucou des bois) et une sociabilité qui se distingue du reste du quartier. Premier lotissement de type social, les résidents du Neuhof voyaient, en effet, d’un mauvais œil l’arrivée d’une population issue des quartiers défavorisés du centre ville et plutôt ouvrière. Bref, la formation d’une communauté particulière qui s’est même vue attribuer un surnom, les indianers.
Une utopie devenue réalité !
L’extension de la cité-jardin par la cité Ribot (dont nous ferons un article), la réhabilitation entre 2002 et 2005 nous laissent un endroit où il y fait bon vivre, une vision humaine et esthétique du logement social et un témoin matériel de la vieille Europe à l’âge de l’industrialisation. Ceci participe au côté patchwork, riche d’une diversité urbaine et culturelle, et populaire de notre quartier.
Un lieu-dit qui fait partie intégrante du Neuhof…
Il n’en demeure pas moins que la cité jardin a été conçue en harmonie avec le village existant, le Neuhof. Le Stockfeld, connu bien avant la construction de la cité-jardin, était un champ, comme l’indique le sens du nom (champ gagné sur la forêt) que les neuhofois cultivaient déjà. En tant que tel, le destin du Stockfeld est bien lié à celui du Neuhof, dont il fait parti intégrante.
